Partir à l’étranger, c’est une aventure passionnante, une opportunité de découvrir de nouvelles cultures, de s’épanouir personnellement et, idéalement, de se construire une carrière internationale. 

Pourtant, derrière cette façade se cache une réalité souvent complexe : la recherche d’un emploi à l’étranger peut s’avérer être un véritable parcours du combattant. 

Pour beaucoup d’expatriés, leurs compétences, leurs diplômes, et même leurs expériences professionnelles se heurtent à des barrières, qu’elles soient administratives, culturelles ou liées au marché du travail local. 

L’Arrivée à l’Étranger : Entre Excitation et Réalité Brutale

Sindy, une Américaine de 34 ans, décide de quitter la Californie pour s’installer en France, suivant son conjoint expatrié à Paris. Enthousiaste à l’idée de découvrir une nouvelle culture et d’étendre ses horizons professionnels, elle espère trouver rapidement un poste dans son domaine d’expertise : le marketing digital. 

Elle a plusieurs années d’expérience en gestion de campagnes et une maîtrise obtenue dans une université prestigieuse aux États-Unis. Pourtant, dès ses premières recherches d’emploi, Sindy est confrontée à une réalité déstabilisante.

En France, ses qualifications académiques, pourtant reconnues outre-Atlantique, ne suscitent pas le même enthousiasme. Par ailleurs, les recruteurs lui demandent systématiquement une expérience sur le marché français, un critère qu’elle ne peut remplir. 

Malgré sa maîtrise de l’anglais, indispensable dans son secteur, son niveau encore intermédiaire en français limite ses options dans les entreprises où la langue de Molière reste primordiale.

« J’avais l’impression que tout ce que j’avais accompli aux États-Unis n’avait aucune valeur ici« , avoue Sindy. « C’était frustrant et décourageant. Je savais que j’avais les compétences nécessaires, mais je n’arrivais pas à surmonter ces barrières administratives et culturelles. »

Les défis ne s’arrêtent pas là. Les codes professionnels en France, de la rédaction du CV aux attentes lors des entretiens, diffèrent considérablement de ceux auxquels Sindy était habituée. Ajoute à cela les démarches complexes liées à son visa, qui restreint les types de contrats qu’elle peut accepter, et Sindy se retrouve face à une situation où ses options semblent se rétrécir chaque jour.

Et c’est dans ce contexte que Sindy décide d’entreprendre un bilan de compétences. Grâce à cet outil, elle parvient à transformer son sentiment d’échec en une réflexion constructive. 

Pendant ce processus, elle découvre que ses compétences en marketing digital — particulièrement en stratégie de contenu et en réseaux sociaux — sont très recherchées par des entreprises françaises cherchant à se développer à l’international. 

Elle réalise également que son expérience multiculturelle et son bilinguisme en devenir peuvent être des atouts majeurs dans le conseil ou la formation.

Le bilan lui ouvre également des perspectives inattendues. Sindy commence à envisager une activité indépendante en tant que consultante en marketing digital, une option qu’elle n’aurait jamais considérée auparavant. 

« Je n’avais jamais pensé que je pouvais travailler à mon compte« , admet-elle. « Mais en réfléchissant à mes compétences et aux besoins du marché local, cette voie m’a semblé non seulement possible, mais excitante. »

Au-delà de l’identification des opportunités, le bilan l’aide à structurer un plan d’action clair. Elle décide de suivre une formation courte pour améliorer son français professionnel et se renseigne sur les démarches nécessaires pour obtenir le statut de micro-entrepreneur en France. 

Accompagnée par des experts, elle construit une offre de services adaptée aux besoins des entreprises locales souhaitant toucher des publics anglophones. 

Aujourd’hui, elle a lancé son activité de consultante indépendante et collabore avec plusieurs startups françaises désireuses de se positionner sur les marchés internationaux. En parallèle, son intégration progressive dans la culture française lui permet d’élargir son réseau et d’envisager d’autres projets pour l’avenir.

« Je suis fière du chemin parcouru », confie-t-elle. « Ce n’était pas le parcours que j’imaginais en venant en France, mais cela m’a permis de grandir professionnellement et personnellement. Le bilan de compétences a été essentiel pour m’aider à trouver ma place dans ce nouvel environnement. »

Les Obstacles Inattendus de l’Expatriation

Comme Sindy, de nombreux expatriés font face à des défis similaires :

  1. Reconnaissance des diplômes et certifications :
    Certains pays imposent des équivalences pour valider les qualifications obtenues à l’étranger. Ces processus peuvent être longs, coûteux, et parfois même impossibles pour certaines professions réglementées comme le domaine médical ou le droit.
  2. Manque d’expérience locale :
    Beaucoup d’entreprises privilégient des candidats qui connaissent déjà le marché du travail local et ses spécificités. Cette préférence rend la tâche encore plus ardue pour les expatriés fraîchement arrivés, même ceux dotés d’expériences solides à l’international.
  3. Barrières culturelles et linguistiques :
    Les attentes professionnelles varient d’un pays à l’autre. Les normes en matière de communication, de gestion, ou même de recherche d’emploi (comme la rédaction d’un CV ou la conduite d’un entretien) peuvent dérouter ceux qui ne maîtrisent pas ces subtilités.
  4. Contraintes administratives :
    Les visas de travail sont souvent limités à certains secteurs ou conditions d’emploi. Ces restrictions peuvent freiner la mobilité professionnelle et limiter les opportunités.

Le Rôle du Bilan de Compétences pour les Expatriés

Dans ce contexte, le bilan de compétences devient un allié précieux. Cet outil structuré permet de faire le point sur ses acquis, de comprendre ses forces et de bâtir une stratégie adaptée au nouveau marché.

  1. Faire le point sur son parcours et ses ambitions

Le bilan de compétences offre une opportunité de réfléchir sur son expérience et de redéfinir ses objectifs. Pour Sindy, cela signifiait découvrir que ses compétences en marketing digital — particulièrement en stratégie de contenu et en réseaux sociaux — sont très recherchées par des entreprises françaises cherchant à se développer à l’international.

  1. Identifier les passerelles possibles

Un bon bilan de compétences aide également à explorer des passerelles vers d’autres métiers ou secteurs. Il aide à identifier des options qui semblaient inaccessibles, comme devenir indépendant dans un pays étranger, même si on n’a jamais été entrepreneur auparavant. 

En prenant en compte les compétences transférables le bilan permet de sortir des schémas traditionnels et d’envisager des solutions « out of the box ».

  1. Comprendre le marché local

Grâce à cet accompagnement, les expatriés apprennent à mieux cerner les attentes du marché local : quels sont les secteurs en croissance ? Quelles compétences sont recherchées ? Quelles formations sont nécessaires ? Cela permet de cibler des opportunités réalistes et adaptées.

  1. Élaborer un plan d’action concret

Enfin, le bilan de compétences débouche sur un plan d’action détaillé. Cela peut inclure des formations pour acquérir des certifications locales, des cours de langue pour perfectionner sa maîtrise, ou encore des stratégies pour développer un réseau professionnel sur place.

Prends les rênes de ton avenir professionnel à l’étranger !

Te reconnais-tu dans le parcours de Sindy ? Tu es expatrié(e) ou sur le point de le devenir, mais tu sens que tes compétences, diplômes ou expériences ne sont pas pleinement valorisés dans ton nouveau pays ?

Ne reste pas bloqué(e) face à ces obstacles.

Le bilan de compétences peut être une étape clé pour transformer tes défis en opportunités et construire un projet professionnel à la hauteur de tes ambitions.

Que tu souhaites explorer de nouvelles voies, mieux comprendre le marché local ou élaborer un plan d’action concret, je suis là pour t’accompagner dans cette réflexion. 😊