Tu travailles dur, tu donnes tout. Peut-être trop. Tu te dévoues à ton job, toujours prêt.e à répondre aux attentes, à cocher les cases, à faire toujours plus. Et puis un jour, tout s’effondre. L’épuisement. Le burnout. Comme si ton corps et ton esprit te disaient : « Stop. Tu n’existes plus que pour le travail, et moi, je n’en peux plus. »

On parle souvent de ce burnout du travailleur acharné, celui ou celle qui sacrifie tout pour sa carrière en oubliant le reste. Avec ces personnes on explore souvent les différents domaines de la vie : la sphère professionnelle mais aussi les relations (familiales, amicales, amoureuses), la santé physique et mentale, la vie spirituelle ou philosophique, les loisirs, la contribution à la société… L’objectif ? Trouver un équilibre qui permet de se sentir aligné.e et épanoui.e.

Mais il y a une autre forme d’épuisement, plus sournoise, plus difficile à voir : celle de la vie trop pleine, trop « riche », trop occupée. Cette vie qui ressemble à une to-do list à rallonge, où chaque instant est optimisé, chaque soirée planifiée, chaque week-end rempli d’activités censées t’enrichir… mais qui, au fond, te vident.

Tu fais tout ce qu’il faut : sport, sorties entre amis, développement personnel, voyages, hobbies, formations… Tout est bien en place, tout est sous contrôle. Et pourtant, au fond de toi, il y a une fatigue qui ne part pas, une sensation étrange d’être spectateur de ta propre vie. Pourquoi ?

Parce que, sans t’en rendre compte, tu es passé.e d’une vie nourrissante à une vie dictée par le « il faut ». Il faut faire du sport, il faut voir du monde, il faut apprendre, il faut se challenger, il faut profiter… Comme si, à travers ces activités, tu devais prouver quelque chose. Comme si l’inaction était une menace. Comme si ralentir, c’était risquer de se confronter à quelque chose de plus grand : un vide ? Une peur ? Ce sentiment lancinant de « pas assez » ?

La vérité, c’est que ce mode de vie peut être une fuite. Une fuite de toi-même, de tes vraies envies, de tes besoins profonds. Tu penses que tu crées une vie riche, mais en réalité, tu la remplis comme on remplit un emploi du temps.

Comment savoir si ta vie te nourrit vraiment ou si elle t’épuise ?

Demande-toi :

  • Ce que je fais, est-ce que je le choisis par plaisir ou par peur du vide ?
  • Quand je finis une activité, est-ce que je me sens rechargé.e ou vidé.e ?
  • Si je ne faisais pas tout ça, est-ce que je me sentirais toujours « assez » ?

Si tes réponses révèlent une déconnexion entre tes activités et ce qui t’anime vraiment, il est peut-être temps de ralentir. De revoir tes valeurs, pas comme des règles rigides à suivre, mais comme des guides vivants qui te mènent vers une vie qui a du sens pour toi.

Une vie pleine ne veut pas dire une vie pleine d’occupations. Elle veut dire une vie pleine de toi. De ce qui t’anime vraiment, de ce qui te fait vibrer, et parfois, oui, de moments de vide, de silence, de repos. Parce qu’au fond, c’est peut-être là que tu te retrouveras enfin.

Si tu ressens cet épuisement, ce besoin de redonner du sens à ta vie, sache que tu n’es pas seul.e. En tant que psychologue du travail, j’accompagne les personnes en quête d’équilibre, de clarté et d’énergie retrouvée. Ensemble, nous pouvons travailler à comprendre ce qui te ressource vraiment et à construire une vie alignée avec tes vrais besoins. Parce que tu mérites mieux qu’une existence dictée par des « il faut ». Tu mérites une vie qui te fait vibrer.